nappe pour table

Une nappe plus simple

Rien n’est plus gai, plus agréable, plus bienfaisant qu’une jolie table ! Rien n’est plus facile à réaliser soi même qu’une nappe gracieuse ou classique ou somptueuse ou amusante.

Le choix du tissu

Il existe évidemment, au départ, quelques points de base auxquels il faut impérativement veiller. Tout d’abord, le choix des tissus : il est indispensable qu’ils soient absolument grand teint. La nappe, par définition, doit pouvoir se laver une très grande quantité de fois, d’autant plus grande que son prix d’achat a été élevé (prévoir l’amortissement). Il est donc bon de ne pas se jeter aveuglément sur une cotonnade pour laquelle on a eu un coup de foudre, et qui deviendra un infâme chiffon au troisième lavage ! Dans ce cas, vous aurez perdu non seulement le prix d’achat de la matière première, mais l’investissement de votre travail.

Les tissus synthétiques : Ils suppriment, une fois pour toutes, l’ennui et le labeur du repassage. Certes, ils sont un peu plus chers, mais si on a soin de ne prendre qu’une marque réputée, on regagne très vite en solidité et en agrément d’emploi ce qui a été dépensé en matière première.

Les tissus plastifiés : Ils rendent d’énormes services en nappage, ne fût ce que pour les petits déjeuners, ainsi que dans les familles nombreuses, puisque leur principale qualité est que l’on peut ôter les taches d’un simple coup de chiffon. Bien sûr, la main qui ne désire toucher que de la belle matière n’y trouve pas son compte, mais en dehors des délicats, ce sont des nappages prodigieusement intéressants et pratiques. Il ne faut pas oublier que ces nappes se lavent aussi de temps à autre et on en tiendra compte si on les ourle joliment d’une frange. C’est à dire qu’elle sera de préférence en matière synthétique puisque la nappe ne supporte pas les hautes températures de lessive. La frange est simplement piquée sur le périmètre du nappage, sans ourlet. Cette matière ne sert évidemment pas à faire des serviettes. On assortit soit une autre étoffe de couleur identique, soit l’étoffe absolument assortie mais non plastifiée (certaines grandes marques le font), soit enfin, de jolies serviettes unies en cellulose douce.

L’ourlet simple

Quand on achète le tissu d’une nappe, il faut toujours tenir compte de l’ourlet que l’on compte y adapter, autant pour la nappe elle même que pour les serviettes (et au point de vue des dimensions, l’idéal est d’avoir autant de retombée des quatre côtés d’une table carrée ou rectangulaire). Du fait qu’il s’agit de linge souvent lavé, l’ourlet simple sera assez profond de rempli, sur au moins un centimètre pour la piqûre, afin de ne jamais risquer l’effilochage.

Le biais à cheval

La ganse ou biais aura l’un des tons soit de base du tissu, soit d’un motif fort apparent (voir photo). Le biais est posé soigneusement à cheval sur le bord du tissu, de façon que le milieu du biais effleure le bord du tissu. Il faut impérativement faufiler avant de coudre, bien vérifier que le tissu de la nappe est pris jusqu’à son extrémité et coudre à l’extrême bord de la ganse.

Le surjet

Pour celles qui ont une machine à coudre possédant ce point, c’est une autre façon de terminer une nappe et des serviettes. Mais il faut que les bords soient d’une absolue régularité. Le meilleur moyen d’y arriver est de tirer un fil comme pour exécuter des jours, ce qui vous servira de guide.

Echelle, picot, bourdon

Le jour échelle et le picot s’effectuent au bord d’un ourlet bien faufilé. On peut remplacer le picot par un fin galon, mais ce n’est pas conseillé pour une nappe qui doit être repassée.

Le bourdon, enfin, demande d’abord le piqûrage de l’ourlet, puis on exécute le bourdon par dessus une mèche de bourrage.

Nappe sur mesure

Et dans le cas où vous n’êtes toujours pas satisfait, alors il est peut être temps pour vous de pouvoir en profiter pour pouvoir commander une nappe sur mesure afin de vous différencier des autres !

Où pouvez-vous vous procurer une nappe sur mesure ?

Le moins que l’on puisse dire, c’est que de nos jours il n’a jamais été aussi simple de pouvoir trouver une belle nappe sur mesure sans avoir besoin de vous déplacer : en effet, une dimension atypique de votre table est parfois indispensable si vous souhaitez vous démarquer avant toute chose !
Sur le web, vous allez d’ailleurs trouver des sites de vente en ligne très performants qui vont pouvoir vous proposer des nappes sur mesure avec de nombreuses options disponibles. Concrètement, il vous sera possible par exemple de choisir la couleur de votre nappe sur mesure, mais également le motif de celle-ci pour pouvoir vous différencier. Dans le cas où il se trouve que vous avez une idée assez précise en tête, vous pourriez même en profiter pour pouvoir préciser le style de la nappe sur mesure que vous recherchez qu’il s’agisse d’une nappe de prestige , plus créative, ou encore dans un style moderne et contemporain.

Comment découper les sets et les serviettes

Il faut d’abord plier la nappe en deux et marquer ce diamètre de quelques épingles ou d’une faufilure.

Vous apprécierez alors ce que vous pouvez en tirer : 4, 6 ou 8 couverts, suivant les dimensions désirées.

Si la nappe était vraiment petite, vous n’en tirerez que 4 couverts et devrez donc simplement replier une seconde fois la nappe en deux. Pour 6 couverts, la pliure après le diamètre est triple. Pour 8 couverts enfin, la nappe sera repliée encore deux fois à angle droit après le premier pliage en deux.

On peut jouer avec les formes. Rien ne vous empêche de tailler vos sets en forme de fruits divers, d’ovales, de losanges étirés, etc., d’après les patrons que vous dessinerez.

Les serviettes peuvent également jouer avec les formes. Il n’est pas obligatoire qu’elles soient carrées ou rectangulaires. Si vous prévoyez un nombre de couverts que la nappe n’est pas capable de fournir, vous pouvez adjoindre un tissu uni d’un des tons exacts de base et y tailler la moitié des couverts et la moitié des serviettes. Ou encore rien que les serviettes, en les galonnant de tissu imprimé et, à l’inverse, en galonnant de tissu uni tous les sets imprimés. Si le ton de l’uni est parfaitement assorti, cela peut devenir un ensemble charmant.

Le napperon circulaire central peut devenir le fond d’une corbeille à pain ou le dessous d’un vase. Il doit évidemment être découpé et ourlé avec le même soin que les autres éléments.

Serviettes désassorties

Vous possédez une nappe précieuse, que ce soit une dentelle synthétique ou une broderie ancienne, réalisée par une aïeule aux doigts de fée.

Le malheur, c’est que cette nappe n’a pas de serviettes assorties. En dentelle, cela paraît difficile ; en broderie, ce n’est pas très judicieux (à moins qu’il ne s’agisse d’un tout petit rappel), car les serviettes souffrent généralement davantage que les nappes et nécessitent plus d’entretien.

La solution consiste à créer des serviettes désassorties, mais qui se marieront merveilleusement avec la grande pièce. Dans le cas de la dentelle, vous avez deviné qu’il s’agit évidemment de toile fine dans le ton de la sous nappe. L’idéal consiste, bien entendu, à fabriquer sous nappe et serviettes en même temps, ce qui évite le casse tête des coloris à réassortir.

Rien n’empêche également de posséder plusieurs coloris différents de sous nappes et serviettes pour la même tenue de dentelle. Et le plus chic, c’est la sous nappe et les serviettes blanches, la première étant habillée de dentelle beige.

Une nappe de salon

Une table juponnée est élégante dans un salon, une chambre à coucher et même une entrée. Elle sert de support à une lampe, des bibelots, des livres. Il est évident qu’elle doit être bien proportionnée : trop grande, elle serait lourde, trop petite, elle donnerait l’impression d’être étriquée. Un diamètre de 90 cm environ est une excellente dimension. Vous pouvez utiliser une table ronde de jardin, même abîmée. Mais repeignez la, pour éviter le risque de rouille qui attaquerait le tapis la recouvrant. Si la tablette n’est pas unie, poncez la ou recouvrez la d’un disque de matière plastique sinon les aspérités apparaîtraient sous le tissu léger.

Une table carrée ou rectangulaire pourrait également servir. Sur la tablette, fixez alors une planche de bois ronde bien centrée. Un tabouret de bar ferait tout aussi bien l’affaire, à condition de le munir d’une tablette ronde et d’en scier les pieds à bonne hauteur (environ 70 cm).

Les dimensions du tapis de table

Pour une table de 90 cm de diamètre, comptez 4,60 m de tissu en 130 cm de large. Pour la passementerie, 7,25 m sont nécessaires. Mais, si vous trouvez la dépense excessive, dites vous qu’elle n’est pas indispensable. Néanmoins, si vous y tenez, vous avez le choix entre un simple galon ou une passementerie à haute frange : il en existe de magnifiques, évidemment assez coûteuses. Quoi qu’il en soit, ne la prenez pas trop lourde, afin de ne pas la faire peser sur le biais de la « jupe ».

Le choix du tissu

Il se fera en fonction des autres éléments de la pièce. Il peut être assorti aux rideaux ou à d’autres détails, mais constituer également une pièce unique et séparée, quoique bien harmonisée : bois de rose, absinthe, or, vert mousse ou vert empire et même blanc cassé. Dans les intérieurs de style, la moire et le broché ont toujours belle allure. Il existe d’autres matières : faille, shantung, mais méfiez vous du velours, toujours fragile, et des rayures. Si le tissu est uni, la passementerie est souhaitable, s’il est imprimé, elle est moins indiquée. Plus le tissu est riche ou orné, plus la passementerie sera discrète.

La confection

Coupez le tissu en son milieu afin d’obtenir 2 rectangles de 2,30 mx1,30 m. Dans l’une des parties, coupez encore 2 bandes de 50 cm de large dans le sens de la longueur. Ces petites parties seront ajoutées de chaque côté de l’autre morceau afin d’obtenir un carré de 2,30 m de côté. Piquez les coutures et repassez-les sur l’envers.

Pour donner sa forme au tapis, pliez le carré obtenu en quatre, endroit du tissu à l’intérieur. Maintenez en soigneusement les bords ensemble, surtout si le tissu est soyeux et risque de glisser. Au milieu, fixez une punaise pour attacher une ficelle de 115 cm environ, avec une petite boucle maintenant un crayon ou une craie. Tendez la ficelle et dessinez un quart de cercle. Coupez l’excédent de tissu en suivant ce tracé et dépliez l’étoffe.

Essayez le tapis et cousez l’ourlet à points légers et croisés. Pour présenter une chute élégante, ce tapis ne doit pas être trop court, mais reposer sur le sol.

Si vous renoncez à la passementerie, faites l’ourlet sur l’envers. Si au contraire vous en prévoyez une, l’ourlet se coudra sur l’endroit et sera caché sous la passementerie.

Lorsque le tissu est léger, il est préférable de le doubler d’une satinette coupée sur le même patron.

La table juponnée

pour habiller un studio, ni vraiment ancien, ni carrément moderne, mais « actualisé », le tapis de table s’assortit au revêtement du lit divan avec ses nombreux coussins, aux draperies qui le voilent en partie, et au siège. Le choix du tissu s’est porté sur un satin de coton blanc à dessins, genre persan, de couleurs gaies mais cependant assez fines. L’harmonie se détache sur des murs unis de ton marron et une moquette bleue.

Remarque

Les explications pour effectuer le jupon de la table ne sont valables évidemment que pour un tissu de 130 cm. Si la largeur de votre tissu est supérieure, vous devrez adapter les explications pour toujours obtenir le carré indispensable.